mercredi 1 janvier 2014

Révélations sur l'Eglise de la fin des temps par le pasteur Gaston Ramsayer en 1993


Un avertissement au mouvement charismatique, le dernier message du pasteur Gaston Ramsayer en 1993


Ancien pasteur réformé puis pilier du Renouveau Charismatique des années 70, Gaston Ramsayer était bien connu pour ses livres et ses messages inspirés. Voici le dernier de ses messages, à caractère prophétique, donné le 22 août 1993, soit une semaine avant son décès, au « Buisson Ardent » (Louvetot), et publié dans la revue « Résurrection magazine ». Le style parlé a été conservé. Lecteurs pressés, lisez seulement le texte en vert.


PRÉAMBULE

Je vais vous faire part d’une vision, de révélations que Dieu m’a données pour l’Eglise de la fin des temps. Je suis très prudent sur les révélations. Pour moi, les révélations n’ont pas, je dirais, l’autorité de la Parole de Dieu. C’est la Parole de Dieu qui est infaillible. La Bible dit que quand une prophétie est donnée, il faut retenir ce qui est bon.

Je vais donc vous dire comment cela s’est passé. Au début de l’année, tandis que je priais, par deux fois, j’ai reçu des visions, des indications que j’ai retenues, que j’ai placées sur mon cœur, qui étaient des indications aussi pour l’orientation de mon ministère. Et si Dieu me montre ce qu’il va faire, comment sera l’Eglise avant son retour, je dois me remettre en question et tout faire pour rentrer dans cette vision-là.

Je n’en avais jamais parlé, et puis, au fur et à mesure que le temps s’écoulait, je voyais des choses que Dieu m’avait montrées se réaliser. Et comme j’avais reçu cela par pensées et par visions, j’ai dit : « Eh bien, Seigneur, je vais le mettre par écrit. » N’ayez pas peur, je ne vais pas publier un livre, je n’ai pas la notoriété de D. Wilkerson ! Mais je dirais que, au fur et à mesure que je voyais des choses se réaliser, j’ai eu à cœur, un jour, de partager cette vision.

La première fois que je l’ai donnée, l’enregistrement n’a pas marché. J’ai alors pensé que Dieu ne voulait pas que je la donne. Mais les personnes qui l’ont entendue ont dit: «Non, c’est trop important pour nous, pour l’Eglise. Il faut qu’on ait cela, que l’on prie et que l’on examine toute chose. Cela nous motive, nous encourage, car ce sont des paroles d’encouragement.» Nous avons alors refait l’enregistrement et tout a marché.

Aujourd’hui, c’est la deuxième fois que je la donne. Quand je n’ai pas les notes que j’ai écrites, je ne la donne pas, parce que c’est tellement précis. C’est du mot à mot, en quelque sorte. Mais, comme je vous l’ai dit, c’est la Parole de Dieu qui est importante. Et ce que je vais dire n’est pas contraire à la Parole de Dieu. Aussi, après avoir entendu, vous prierez, car ce sont des choses qui se digèrent, qui se méditent. J’ai en quelque sorte été « enceinte» de cela pendant six mois, si vous voulez. Et cela m’aide beaucoup, car je me rends compte que les mêmes causes produisent les mêmes effets. C’est-à-dire que si l’on persiste dans une erreur, l’erreur va en s’accélérant, en quelque sorte, mais si on persiste dans la volonté de Dieu et que l’on fait ce que Dieu nous demande, ce n’est pas l’erreur qui se développe, c’est la vérité.

SOUMISSION LES UNS AUX AUTRES


II y a une ère nouvelle, en quelque sorte, qui s’ouvre pour l’Eglise de la fin des temps. On a tellement personnalisé des ministères, des conventions, des mouvements, qu’on a fini par adorer la créature au lieu du Créateur. Et cela devient de plus en plus grave. Nous ne sommes que des hommes. Nous pouvons nous tromper. Mais si nous restons attachés au Seigneur, nous ne nous trompons pas. Et la Bible dit, juste avant le fameux verset: «Femmes, soyez soumises à vos maris », «soyez soumis les uns aux autres ». C’est dans la soumission les uns aux autres que nous avançons. C’est pourquoi, bien que je ne l’aie pas reçu comme ça, je dis : une personne qui ne veut pas être soumise à d’autres est en danger spirituel. Et ceux qui suivent des personnes, qui ne sont soumises personne, sont autant coupables que les personnes elles-mêmes. Dieu m’a montré que toutes les personnes seules, qui ont eu même des ministères extraordinaires pendant un temps, sont toutes sur la touche, pratiquement, en tous cas celles que je connais. Et nous, les anciens, qui nous connaissons depuis le début du « Buisson Ardent », nous avons en mémoire des personnes qui ont exercé ici un ministère extraordinaire, mondial, et qui sont à côté, car elles n’ont jamais voulu se soumettre à quelqu’un. Soyez bien attentifs.

Lisons le texte de I Cor. 1.11:
«Car, mes frères, j’ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu’il y a des discordes parmi vous. J’entends par là que chacun de vous dit : Moi, je suis de Paul, et moi d’Apollos, et moi de Céphas, et moi de Christ.
Christ est-il divisé ? Est-ce que Paul a été crucifié pour vous, ou bien est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? »

On n’est pas des saints. On n’a pas encore le corps de gloire.

Mais moi, si vous voulez m’agacer, vous pouvez m’agacer en me parlant toujours des serviteurs, des servantes de Dieu, sans me parler de Christ. Ce sont des choses que j’ai beaucoup de difficultés à supporter parce qu’à force de parler de celui-ci, de celui-là… On en arrive même à dire, dans certains mouvements:

« Si tu vas à Nîmes, tu vas rencontrer tel et tel ». On personnalise tout de suite, au lieu de dire, « tu vas rencontrer des frères, des sœurs, tu vas rencontrer une ville qui malheureusement est aussi sous l’emprise de Satan », et on ne parle pas de Christ. Et quand on connaît tous les rouages, ce qui se passe dans les lieux célestes et sur la terre, cela devient non seulement agaçant, mais gênant, parce que si on ne parle pas de Christ, les gens ne peuvent pas se convertir. On n’amène pas les gens à Paul. Paul aurait pu être flatté de dire «j’ai des partisans ». Mais il a dit « non», je ne veux pas de partisans. C’est Christ qui est mort sur la croix, alors parlez de Christ, pas de Paul.

Paul n’a pas dit : « C’est bien que vous soyez mes partisans c’est vrai que je suis mieux que Céphas, qu’Apollos. Je ne prêche peut-être pas mieux qu’Apollos, parce qu’il est plus éloquent. Mais je suis plus puissant, j’ai plus de miracles à mon actif. »

C’est comme cela que l’on entre dans la spirale des personnes qui s’opposent les unes aux autres. Alors, si les ministères le font, c’est très grave, parce qu’ils sont éclairés, ils savent qu’il ne faut pas le faire, qu’il faut donner toute la gloire à Dieu. Mais si les chrétiens entrent dans ce jeu-là en disant : « c’est mieux là…, moi je suis de celui-là … c’est grave, parce que la gloire, toute la gloire qui doit revenir à Christ est volée, en quelque sorte, pour la donner à quelqu’un d’autre ».

NOUS POUVONS HÂTER LE JOUR DU SEIGNEUR


La Bible dit aussi que l’on peut hâter le jour du Seigneur. Lorsque le nombre des élus sera au complet, Jésus va revenir. Or, mes paroles ont pour but d’amener le plus possible d’âmes à Christ, afin que, lorsque le nombre des élus sera au complet, Jésus puisse revenir. Et Dieu connaît ce nombre.

C’est absolument prodigieux. Cela me donne presque le vertige de savoir que par mon attitude, par votre attitude, vous pouvez hâter le jour du Seigneur. Quand on voit ces crimes, ces guerres, ces injustices, ces viols, tout cela, on est comme Jean, dans l’Apocalypse, qui dit: «Seigneur, viens bientôt »! Mais je peux vous le dire, ce n’est pas en mettant en concurrence ni des églises, ni des mouvements, ni des personnes, que vous y arriverez, que j’y arriverai, mais c’est en mettant en avant la personne glorieuse de Jésus.

Voici les quelques points qui m’ont été donnés:


I. LE RÉVEIL VIENDRA PAR L’ÉGLISE LOCALE


Le réveil viendra par l’Eglise locale, et le noyau des églises locales augmentera très sensiblement. C’est-à-dire le noyau des gens très engagés dans les églises va augmenter. Il y a un pourcentage, connu par Dieu, qui fait que tout le monde n’est pas engagé de la même manière.

Mais attention! Je dis ceci. Moi, j’aime beaucoup ceux qui font partie des noyaux. Ce sont eux qui font pratiquement tout: coller les affiches, mettre les tables, faire les choses les plus obscures, et aussi les plus voyantes. Nous ne méprisons pas ceux qui ne font pas partie du noyau. Nous les aimons. Mais je leur dis: ne restez pas à la périphérie, parce que plus vous êtes loin de ce que Dieu vous demande de faire, moins vous êtes participants. Or, dans l’église de la fin des temps, dans le réveil de la fin des temps, tout le monde devrait être engagé. Et Dieu veut engager tout le monde.

Alors, supposons que, dans une église, vous avez 20 % de gens militants, puis les autres qui suivent plus ou moins. Eh bien, je dirais que la proportion n’est pas bonne. Et le réveil ne viendra pas tout de suite.

Dieu m’a montré clairement que c’est par l’église que le réveil viendra. Ce ne sera pas par les grands rassemblements. Cela ne signifie pas qu’il n’y en aura plus. Mais ils n’auront pas l’importance qu’on leur donne. Car, très souvent on a participé à de grands rassemblements qui ont coûté des milliers de francs, des centaines de milliers… Et la question se pose, bien sûr, de savoir s’il faut donner 800.000 francs pour réunir des gens pendant deux jours. Alors qu’en Afrique, ou même parmi nous, il y a des pauvres, il y a des choses plus urgentes à faire.

A moi, le Seigneur a répondu par rapport à cela. C’est la raison pour laquelle il y a certaines manifestations auxquelles je ne participe plus, par obéissance à Dieu. Parce que je trouve que ce serait plus intelligent de prendre cet argent-là et de le donner pour la création d’églises, pour soutenir des ministères, pour l’Afrique, etc. Cela va loin, ce que je vais dire. Vous le méditerez à tête reposée. Moi, j’ai été vraiment interpellé par le Seigneur, parce que les choses m’ont été données par phrases et parfois par des visions. Les conventions auront un caractère plus régional.

II. BEAUCOUP D’INITIATIVES LOCALES ET RÉGIONALES SERONT PRISES, À LA FIN DES TEMPS


Il y aura des réunions, des conventions, mais elles auront un caractère plus régional. Au lieu d’avoir une grande convention, il y aura dix conventions dans différentes régions. On touchera beaucoup plus de monde. Nous, prédicateurs, nous savons très bien que nous sommes plus efficaces dans une petite convention, parce que nous pouvons parler avec les uns et les autres, nous pouvons prier. Alors que dans une grande convention anonyme il y a parfois même une sorte de rivalité ; chacun essaye parfois de montrer qu’il est le plus grand, le plus fort. Il y a du charnel qui s’est introduit, même dans l’Eglise, il faut le dire. Il ne faut pas faire de l’angélisme. S’il y a du charnel qui s’est introduit et que Dieu nous le montre, on le dit. Les gens prennent ou ne prennent pas. Moi, je peux dire:

Voilà ce que Dieu m’a montré, vous en faites ce que vous voulez. Mais moi, je dois en tirer les conclusions.

Beaucoup d’initiatives locales et régionales seront prises, des réunions, des conventions, des séminaires, des actions spéciales et les grands rassemblements seront moins nombreux pour diverses raisons, y compris pour des raisons économiques. Par exemple, si vous allez à une convention, à une grande convention et que vous payez le train, l’hôtel, que vous mettez de l’argent dans la collecte, vous en avez parfois pour des milliers de francs. La question est de savoir: est-ce juste de faire cela simplement pour pouvoir dire: « On a été à une grande convention »? Et ce que je remarque, à l’heure actuelle, parce que je suis informé, et que je circule beaucoup, c’est qu’il y a de moins en moins de monde aux grandes conventions.

Le peuple de Dieu semble avoir compris que, déjà pour des raisons économiques, matérielles, ils ne peuvent plus. Et moi, je vous dis, faisons très attention quand nous faisons payer des personnes pour être soit évangélisées, soit enseignées. L’Evangile, jusqu’à preuve du contraire, est gratuit. Et on risque de tuer « la poule aux œufs d’or », comme l’on dit.

Je ne critique pas, mais je dis: faisons attention! Moi, je connais des gens qui disent: Je suis converti. Je ne sais pas pourquoi je payerais 50 F pour aller entendre un message d’évangélisation, alors que je suis converti. Là, il y a beaucoup à réfléchir. Car, lorsque l’on fait de l’évangélisation, il faut que les chrétiens appuient. Mais il faut bien gérer, non seulement son argent, mais son énergie spirituelle. Qu’est-ce qui est prioritaire dans nos vies ?

« Donc, Dieu m’a montré un budget de 800.000 francs, pour une convention. » Et il m’a dit «Non » ! Cela, c’est mal employer l’argent. Les responsables font ce qu’ils veulent. Moi, je ne suis qu’une voix, et je sais qu’il y a des gens qui réfléchissent, qui disent par exemple, cette année il y a eu de grands serviteurs de Dieu, des hommes de Dieu qui ont beaucoup de choses à dire, mais il y a eu la moitié moins de monde qu’il y a un an et demi, pour les mêmes personnes. Oh, ce qu’ils disent est bien. Je ne dis pas qu’il ne faut pas les faire venir. Mais, peut-être dans un autre cadre. Alors que Dieu nous aide.

III. LES MINISTÈRES LOCAUX SERONT BEAUCOUP MIEUX APPRÉCIÉS


Parfois, les ministères locaux sont méprisés parce qu’on les compare à d’autres. C’est toujours mieux ailleurs ! Vous savez, moi je soutiens les ministères locaux qui sont dignes d’être soutenus ; car il y a des gens qui sont de vrais dictateurs, qui n’ont aucune compassion des âmes, et ceux-là je ne les soutiens pas. Mais des personnes qui ont un véritable ministère de berger, qui aiment les brebis, qui sont dérangeables jour et nuit pour venir en aide, ces personnes-là sont souvent beaucoup trop méprisées.

Alors, il vient quelqu’un de l’extérieur : «Ah, formidable, formidable ! » Et les gens courent ! Mais, finalement, vers qui allons-nous? Eh bien, vers le ministère local. Et c’est pourquoi je suis effaré. J’ai même, cet été, passé des moments difficiles, lourds parce qu’il y a un tas de personnes qui venaient me dire : « On m’a prophétisé cela, mais ça ne se réalise pas. Qu’est-ce qui se passe?»

Mais ce n’est pas à moi à d’assumer ces choses-là. Il faut que la personne en parle à celle qui a prophétisé. Il faut avoir les pieds sur terre et dire : « Est-ce juste? Est-ce éprouvé? Est-ce que c’est le Seigneur qui parle?»

Ce n’est pas à nous à assumer les prophéties des autres. Moi, j’ai déjà assez de peine d’assumer celle-ci. Je dois l’assumer parce qu’elle sera peut-être diffusée. Je suis prêt à l’assumer jusqu’au bout. Et si je me trompe, Dieu va me le montrer.

Ce que je veux dire, c’est «faisons très attention ». On a méprisé les ministères locaux. Car quand il y a des personnes qui sont liées, qui sont malades, qui sont possédées, les ministères extérieurs ne sont plus là ? Alors, ils prient comme ça, ils bénissent de loin. Mais le ministère local, lui, doit prier jusqu’à ce que la personne soit délivrée. Alors, je vous en supplie, ne méprisez pas les ministères locaux. Vos pasteurs font tout ce qu’ils peuvent, et ils sont aussi puissants que les autres.

IV. LE VEDETTARIAT N’EXISTERA PRATIQUEMENT PLUS


Il y a trop de gens qui ont méprisé les ministères locaux en disant : « Ils n’ont pas de puissance, ils sont dans des systèmes, et pourtant, quand les feux de la rampe s’éteignent, c’est vers nous que l’on revient. Vous savez, à la dernière convention, un message très fort a été donné. Et le pasteur a dit : « Parfois, que reste-t-il, quinze ans plus tard, de certains serviteurs de Dieu qui sont passés comme des étoiles filantes ? Une cassette, et beaucoup d’amer-turme ! » Et nous, on recueille les gens au moment où ils n’ont plus que la cassette et l’amertume. C’est juste, ou c’est faux ? Est-ce qu’on nous a trompés, d’une certaine manière ? Et alors nous, les pauvres ministères locaux, on est là et on doit tout remettre en place en disant : « le Seigneur est fidèle. Remets-toi en cause devant lui et mets toutes choses devant lui, et que le Seigneur t’éclaire. »

A la fin des temps, les ministères locaux seront de nouveau appréciés. Je ne dis pas qu’on ne les apprécie pas, mais très peu. Dans certaines églises, il y a beaucoup de gens qui disent : « C’est bien, on a un pasteur, mais quand il y a des visiteurs, c’est plus puissant, c’est plus ceci, c’est plus cela. Attention, attention, attention ! Là, ce sont des gens qui sont de Paul, puis d’autres d’Apollos, puis d’autres de Céphas, etc…

Alors les ministères locaux seront mieux appréciés. On leur fera davantage confiance, et la complémentarité avec d’autres ministères et d’autres chrétiens solides et engagés se réalisera dans les faits.

A la fin des temps, il n’y aura pas simplement quelques ministères un peu forts, et tout le monde qui court, qui voit et qui dit:
« C’est formidable », ou « ce n’est pas bien»; mais des chrétiens diront : ce que cet homme fait, ce que cette femme fait, je peux le faire; et puis, encore mieux que lui, d’une certaine manière, parce que moi aussi je suis un enfant de Dieu; moi aussi j’ai le Saint-Esprit, et je crois que Marc 16 s’adresse à moi : « Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » Et les fidèles verront des miracles.

II y aura une complémentarité. Il n’y aura plus cette tension chef/sous-chef !

A l’heure actuelle, dans beaucoup d’églises, il y a un fléau, un véritable fléau. Il y a un tas de gens qui disent : « Pourquoi on ne me nomme pas ancien ? On ne me reconnaît pas?» Mais qu’est-ce que c’est que cela ? Jésus a dit : Je suis venu pour vous servir. Si on a un ministère, cela se voit. Et puis, s’il n’est pas reconnu officiellement, Jésus le reconnaît. Et les gens le reconnaissent, et les gens qui sont bénis le reconnaissent. Il ne faut pas courir, il ne faut pas chercher des grades. Parce que lorsqu’on a un grade, attention! J’ai vu beaucoup de gens qui se montent la tête, lorsqu’ils ont été nommés. Ils disent voilà, j’y suis arrivé. Et puis, ils changent, ils changent leur manière de prier, leur manière d’aborder les gens… etc.

V. COMPLÉMENTARITÉ DES MINISTÈRES


Eh bien, cela ne se passera plus à la fin des temps. On parle beaucoup de complémentarité, mais très peu de gens l’acceptent. Quand je vois les grandes églises, en France, je peux me demander comment elles sont nées. C’est souvent grâce à des personnes qui ont dit : « Moi, je n’ai pas tous les ministères », et qui font appel à d’autres ministères. Et ensemble, ils construisent une église. Dans une ville de 20.000 habitants, il y a une église de 500 membres, dont le pasteur a dit : «Moi, j’ai invité beaucoup de personnes de l’extérieur, car je n’ai pas tous les ministères.» J’ai même vu un pasteur qui, en clair, a dit : Je ne sais pas bien présider les réunions pour le baptême dans le Saint-Esprit. Il y a un frère qui est là et qui va le faire; et moi, je vais apprendre… Ça, c’est l’humilité, c’est la complémentarité.

Yonggi Cho disait que, dans son ministère, il avait très peu de résultats lorsqu’il priait pour que les gens reçoivent le Saint-Esprit. Par contre, sa belle-mère en avait davantage, et il lui demandait donc de prier. Voilà un homme intelligent ! Je ne dirais pas seulement intelligent, mais un homme spirituel, pour qui les mots ont un sens. Complémentarité, ça veut dire: ce que je n’ai pas, un autre l’a. Donc, je travaille avec lui, je m’appuie sur lui.

Le vedettariat n’existera pratiquement plus, sauf aux yeux de chrétiens superficiels, qui aiment faire vibrer leurs sensations, mais qui ne s’engagent pratiquement jamais dans une église locale.

Ceux qui nous font la leçon sont souvent des gens qui ne vont pas dans des églises locales, qui ne s’engagent pas. Ils ont leurs vedettes, ils lisent certaines revues, mais on les voit rarement dans les églises.

Il y a un certain côté spectaculaire de l’Evangile que j’aime. Dimanche dernier, j’étais dans une église où il y avait une telle puissance que sans toucher les gens, ils tombaient, mais c’était sous l’onction du Saint-Esprit. J’aime voir cela. C’est formidable ! Mais lorsque ces choses ne se produisent pas, je ne vais pas dire: ça y est, le Seigneur ne me bénit plus.

VI. LES FARFELUS, LES LOUPS, LES PROPHÈTES SERONT RECONNUS COMME TELS


Le vedettariat n’existera donc pratiquement plus, sauf aux yeux de certains chrétiens qui sont avides de sensations.

Les farfelus, les loups, les prophètes seront reconnus comme tels, tant leur côté charnel apparaîtra ridicule. Ceux qui se servent de Dieu à des fins personnelles seront éliminés, comme c’est déjà le cas pour certains télévangélistes américains, qui sont tombés parce qu’« ils se servaient de Dieu. Ils présentaient un «show », mais Dieu, qu’avait-il à voir là-dedans? Quelle était la part du Saint-Esprit?

Mais nous n’avons pas à nous occuper de cela. C’est Dieu qui fait le tri. Et non seulement en Amérique, mais même en France, Dieu commence à le faire.

VII. LES « GOLDORAK » TOMBERONT


C’est la chose la plus forte que j’aie vue: j’ai vu une statue, comme Goldorak. C’était un homme qui se tenait debout et qui disait: « Nous sommes les meilleurs, nous sommes la seule église. Ceux qui n’ont pas compris que nous avons la vérité, je ne les comprends pas.» Il parlait ainsi, en se frappant la poitrine. Il était très grand. Et au bout de quelques secondes, cette statue est tombée.

Ce n’est pas à moi d’intervenir pour arrêter ces gens-là. Dieu s’en charge. Mais, je le vois, tous ceux qui ne veulent pas être dirigés par le Seigneur, jour après jour, s’entendent dire à un moment donné par le Seigneur : « Moi, je ne peux pas t’employer. Tu te prêches toi-même, tu prêches ton église, tu prêches ton mouvement, tu prêches ceci… je ne peux pas t’employer. Et Goldorak tombe!

Derrière Goldorak, j’ai vu des têtes, mais je ne donnerai évidemment jamais le nom des personnes que j’ai vues. Car elles ont encore la possibilité de revenir à Dieu. Mais Dieu m’a averti que certains en font trop. Et ils prennent pour eux la gloire qui revient au Seigneur. Aussi, je prie pour eux.

VIII. LE POURCENTAGE DES CHRÉTIENS QUI SERVIRONT LE SEIGNEUR AUGMENTERA ET ÉTONNERA MÊME LES PAÏENS


Si on travaille tous, si on passe de 20 % à 80 % de gens convaincus, il y aura une telle puissance dans l’Eglise que ceux qui voudraient en rajouter ne pourront pas le faire, puisque les autres feront exactement ce qu’eux voudraient montrer. Je trouve cela fantastique. J’ai vu toute une armée au travail, j’ai vu des églises, c’est absolument prodigieux.

J’espère que vous n’avez pas oublié le message que j’avais donné lors de la dernière convention: «Opération bénédiction ». Quand vous ne dormez pas, vous bénissez, vous bénissez, vous bénissez, jusqu’à ce que vous vous endormiez. Et surtout pour ceux qui sont en danger, ou vos ennemis, ou les grands cas que vous portez. Vous les bénissez. Parce que lorsqu’on bénit, c’est comme si on s’attaquait à une statue qui est sur un socle. Chaque fois que l’on prie, on donne un coup avec une clé anglaise, pour dévisser les boulons. Et lorsqu’il n’y a plus de boulons, elle tombe. Mais il faut dévisser d’abord. Parfois, il faut des mois de prière jusqu’à ce que cela arrive.

Ce chiffre qui m’a été donné, m’a étonné. De 10 %, cela va passer à 80 %. Il y aura malheureusement toujours des personnes qui ne voudront pas s’engager, comme lors de la guérison des 10 lépreux, un seul est revenu vers Jésus. Les neuf autres, ce n’est pas notre affaire. Ils ont été guéris. Dieu a fait ce qu’il avait à faire. Il a manifesté sa miséricorde envers ces gens-là. C’est à eux de gérer leur guérison, de gérer les grâces de Dieu qu’ils ont reçues. On ne peut pas toujours pleurer parce qu’il n’y en a qu’un qui a été reconnaissant.


Vous vous rendez compte, quand le 80 % de toutes les églises évangéliques, des églises du «Plein Evangile », ceux qui acceptent Jésus comme leur sauveur personnel -il y a aussi des églises évangéliques qui vont entrer dans tout cela- seront au travail, ce sera merveilleux, absolument merveilleux. Au lieu de faire 10 baptêmes, on va en faire 100, 200… Parce que tout le monde travaillera. Et ces nouveaux baptisés, il faudra les enseigner, s’en occuper. Il faudra leur donner les premiers conseils. Et ça, ce sera à vous de le faire. Il y aura, bien sûr, un enseignement dans l’église, mais vous allez aussi vous occuper de ces gens-là, ce sera formidable.

IX. CHACUN SERA A SA PLACE ET, AVEC D’AUTRES, FERA UN TRAVAIL DE FOURMI


A force de vouloir faire résoudre ses problèmes par les autres, on ne devient jamais adultes.

En tant que chrétien, celui qui voudra travailler sera utilisé avec respect. C’est une belle promesse. Tout le monde va se mettre au travail, faire du travail de fourmi. Je voyais des gens qui allaient dans des maisons, dans des villes, dans des villages. Ils annonçaient la Parole, ils étaient heureux. Ils ne se demandaient pas ce qu’ils pouvaient faire pour le Seigneur. Ils faisaient des choses, des œuvres préparées d’avance, qui allaient de soi et qui étaient reconnues par les responsables des églises. Un travail de fourmi fantastique, une Bible sous le bras, le sourire, le respect… c’était merveilleux à voir. Ils allaient, ils revenaient, comme les douze qui avaient été envoyés, comme les soixante-dix, et puis comme tous les autres, puisqu’après il a envoyé tout le monde. Alors chacun sera à sa place.

Et n’oubliez pas ce travail de fourmi.

Mais, il ne faut pas attendre que ce soit la fin des temps. Il faut agir dès maintenant. Il y en a qui peuvent dire: «ah, je me réjouis de voir ça !» Il faut tout faire pour que cela se passe déjà maintenant. Que Dieu nous aide.

X. LES ÉGLISES ET LES MOUVEMENTS QUI SE DISENT DU « PLEIN ÉVANGILE» ET QUI CONTINUERONT A MÉPRISER LES AUTRES CHRÉTIENS ÉCLATERONT


Cela a déjà commencé. Je donne un exemple: Autour de la ville de Nîmes, il y a six églises qui sont parties, pasteurs et églises, parce qu’elles ne supportaient plus le mépris des autres. On leur disait toujours : «Vous êtes seuls dans la vérité ; les charismatiques, ce sont ceux qui adorent Marie !» Vous savez bien qu’il y a des charismatiques qui n’adorent pas Marie. Il y a des mensonges qui étaient employés. Ils n’ont plus supporté. Rien qu’autour de Nîmes, il y a six églises de plusieurs dizaines et centaines de membres qui forment une association, parce qu’ils ne supportaient plus.

Il y aura un jugement sur tous les gens qui mépriseront les autres, un jugement de Dieu. Et ce jugement, il a déjà commencé. Je l’ai vu. Je parle de mon coin parce que je le connais, parce que j’ai rencontré ces frères, je suis allé dans leurs églises.

Dieu va entrer en jugement contre les chrétiens des églises méprisantes qui croient qu’elles ont un Saint-Esprit particulier, et que les autres ont un esprit charnel, s’ils ne disent pas du diable. C’est grave de dire cela! Car il y a un seul Seigneur et un seul Esprit, alléluia! Et Dieu m’a clairement montré cela, et les choses se réalisent, se sont déjà réalisées ou vont se réaliser.

XI. LES DONS SPIRITUELS SERONT CLAIRS, PRÉCIS. IL Y AURA BEAUCOUP PLUS DE SIGNES ET DE MIRACLES


Attention, je ne veux pas critiquer. Les gens sont sûrement très sincères, mais ils en rajoutent. Même dans une parole qui est tout à fait juste, on peut en rajouter un petit peu. L’esprit des prophètes est soumis aux prophètes. On enlève ça, et puis c’est tout. Mais il y a des gens faibles. Et ces gens faibles, ils sont troublés. Et il ne faut pas troubler les gens faibles. Il y a des nouveaux convertis qui ne connaissent pas encore tout cela.

On va retrouver vraiment la pureté des dons spirituels, la puissance de Dieu, la consécration, l’engagement. Il ne faudra plus pousser constamment les gens. Les gens seront heureux de servir Dieu. Et alors, étant dociles à Dieu, ayant éliminé tout ce qui est humain, ayant repris la gloire qu’on a donnée à des choses, à des objets, à des personnes, à des organisations, et l’ayant redonnée à Dieu, Dieu sera alors tellement glorifié qu’il pourra nous utiliser. Car il y a des choses que Dieu ne peut pas faire tant que l’on donne un peu de gloire à des hommes, un peu de gloire à Dieu, un peu de gloire à nous-mêmes… Dieu nous utilise, mais c’est comme pour les cellules du cerveau. Il paraît que si toutes nos cellules fonctionnaient, on serait plus intelligents qu’Einstein. Il n’y a qu’une seule partie de notre cerveau qui fonctionne.

C’est pareil dans l’église. Si on arrive à utiliser toutes les personnes qui sont là, toutes les cellules, ce sera fantastique ! On sera « des génies pour Dieu », des génies de l’évangélisation, des génies de la cure d’âme en quelque sorte; ce n’est pas que l’on veut se donner des grades, mais ce sera tellement clair. Quand Paul dit: «Car moi aussi, j’ai la pensée de Christ », c’est qu’il avait vraiment la pensée de Christ. C’est exactement ce que Christ ferait dans cette situation-là. Alors, vous vous rendez compte: 1000 personnes qui ont la pensée de Christ dans des situations particulières ! Mais c’est prodigieux. Des choses absolument fantastiques vont se passer.

Et l’une des choses que ces personnes vont découvrir, c’est qu’elles peuvent, d’une certaine manière, se délivrer elles-mêmes quand elles sont attaquées, résoudre leurs problèmes. A force de vouloir faire résoudre ses problèmes par les autres, on ne devient jamais adultes. A un moment donné, il faut dire: «Voilà, j’ai assez reçu. Je suis allé voir telle ou telle personne. Maintenant, je me prends en charge, et je vais de l’avant ».

Et alors, les ministères, les fonctions, tout ce que l’on fait dans l’église, sera dégagé en quelque sorte, car on ne s’occupera que des nouveaux convertis. En principe, on ne devrait s’occuper pratiquement que des nouveaux convertis, parce que les autres, ils ont tout l’enseignement, le même enseignement que nous, la même Bible que nous, le même Saint-Esprit. Je comprends que, par moment, on doive aider des chrétiens qui sont attaqués, que sais-je, et on prie, on le fait volontiers. Mais ce n’est pas systématique : c’est ce que j’appelle l’exception qui confirme la règle. En règle générale, on doit passer du temps avec les nouveaux convertis, à ceux qui ont encore des combats avec leur raison, avec leur tradition, et leur donner priorité.

CONCLUSION


Cette vision que Dieu m’a donnée m’a beaucoup, beaucoup aidé. Et ce qui a confirmé les choses, c’est que tout d’abord je n’avais que les idées, et j’ai écrit un peu ce que j’ai vu. Mais quand j’ai dit : «Seigneur, maintenant je veux du précis ! », je n’ai pas eu à réfléchir… Chaque mot est important dans les phrases que j’ai lues. Je ne supprime pas un seul mot, parce que ce sont les mots de Dieu. C’est pour cela que je suis très prudent, que je ne parle pas de cette vision comme cela à quelqu’un, si je n’ai pas les mots que Dieu m’a donnés.

Ce n’était pas de l’écriture automatique, attention. Mais c’était une inspiration directe, qui fait que j’écrivais ce que Dieu me montrait.

Vous allez en faire ce que vous voulez. Priez pour cela, et sentez-vous surtout concernés.

Lorsque le nombre des élus sera au complet, Jésus va revenir. On peut hâter le jour du Seigneur. Toutes les fois qu’on amène une âme à Christ, c’est une personne de plus dans les cieux. Supposons que Dieu ait décidé qu’il y aura, par exemple, 80 milliards 230 mille 413 personnes sauvées, avant qu’il revienne; eh bien, plus on amène de personnes au. Seigneur, plus on s’approche de ce chiffre.

Il y a également les événements qui vont tout précipiter. Quand on attaquera Jérusalem, eh bien, relevez vos têtes. Votre délivrance approche.

Mais on veut en entraîner davantage. On ne veut pas que nos proches aillent en enfer. On ne veut pas que ceux qui sont autour de nous ne connaissent pas ce Seigneur de gloire. Alors, c’est maintenant qu’il faut travailler. C’est aujourd’hui le jour du salut. N’attendons pas que les choses se réalisent pour nous mettre au travail.

A partir d’aujourd’hui, et c’est le seul engagement que je vous demande, dites: «J’ai entendu ces choses, je vais prier pour cela; je ne vois rien de contraire à la Parole de Dieu; bien que ce soit une révélation, cela confirme la Parole de Dieu. Et à partir d’aujourd’hui, je vais travailler plus systématiquement, avec plus d’amour, avec plus de respect, avec plus de puissance, pour JESUS.

Parce que Dieu nous montre ce qu’il veut faire, je ne vais pas m’occuper des autres. J’essaye de ne critiquer personne, parce que Dieu utilise même des gens qui utilisent Dieu. On ne peut pas dire qu’il ne les utilise pas. Mais à un moment donné, Dieu dit : «Je ne peux plus t’utiliser maintenant, parce que tu as dépassé les limites ; tu recueilles trop de gloire pour toi, je ne peux plus, malgré ta bonne volonté, malgré tout ce que tu peux faire…»


Mais, je ne veux pas juger. Dieu connaît ses enfants. C’est à lui de faire le tri. Nous, nous devons travailler pour que les gens aient une foi profonde, pour qu’ils résistent à l’épreuve, que ce soit le deuil, la séparation, ou autres. Il ne faut pas que les gens aient une foi superficielle, allant un peu partout pour se maintenir, pour avoir la tête hors de l’eau. Non, il faut des gens qui savent plonger très bas, reprendre ceux qui ne peuvent plus respirer au fond de la mer, et les ranimer, les enseigner et les amener dans l’église locale.

Vous verrez alors que Dieu travaille dans la durée et la profondeur. Et bien sûr, en travaillant comme cela, il y a des choses extraordinaires qui se passent. Il y a des choses spectaculaires qui arrivent. Mais pour cela, il ne faut pas être sélectif, il ne faut pas prendre une chose au mépris d’une autre. Il y a par exemple des personnes qui aiment bien les études bibliques, mais pas les réunions où le Saint-Esprit agit, ou celles où l’on danse devant le Seigneur. Eh bien, ils ont tort. Et ceux qui disent : «Il n’y a que ça qui compte, sinon on n’a pas une bonne réunion », ils ont tort aussi.

On a besoin de bonnes études bibliques, du surnaturel de Dieu, de voir des miracles; on a besoin de tout cela, car, comme dit Paul aux anciens d’Ephèse : «Je vous ai prêché tout le conseil de Dieu ». C’est pour cela que les églises ont besoin de compléments. Je connais une église où l’on ne prêche que la guérison ; la sanctification, on n’en parle pas ; on ne donne jamais un message sur le retour de Jésus. Ça, ce sont des églises déséquilibrées. Je ne dis pas que ce ne sont pas de bonnes églises. Mais ces églises doivent voir qu’il faut d’autres ministères, des gens qui prêchent la sanctification ; car si l’on ne se sanctifie pas, on vit comme des païens.

Il se peut qu’une prophétie soit donnée d’une manière très précise, à quelqu’un qui a une double vie, par exemple, et qui pourtant exerce un certain ministère de guérison. Si cet homme dit:

« Dieu est puissant, Dieu guérit », il verra un jour que Dieu dit «stop ».

Car Dieu ne retire pas les dons tout de suite, même quand les gens vivent dans le péché. Et cela, il faut le savoir.

Car parfois les gens disent : «Mais si je faisais mal, Dieu me retirerait mon don ». Attention, c’est encore une ruse de l’ennemi. Dieu donne un temps de grâce. Mais à un moment donné, les choses seront mises à la lumière. Dieu nous dit : «attention, il faut que tu réformes ta vie.» Il faut alors se soumettre à Dieu, dans la joie, même si cela fait mal, et dire :
«SEIGNEUR, JE VEUX TE SERVIR, TOI, ET TOI SEUL.»




Publié par Tiffanie Godel 

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